Mercredi 24 avril, j’étais présent place d’Arménie, à la journée nationale officielle du génocide arménien aux côtés de Gaël Perdriau, Maire et Président de Saint-Étienne Métropole et du président du Conseil de l’Église Apostolique de Saint-Étienne, Vrej Khosrovian.
Le 24 avril 1915, débutait le premier génocide du XXeme siècle qui coûtera la vie à 1,5 million de personnes. Il y a 104 ans, une haine destructrice a voulu exterminer une population parce qu’elle était arménienne. Mercredi 24 avril, la France a commémoré la première journée nationale officielle du génocide arménien. La création de cette journée était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Un jour important pour l’histoire et la mémoire de l’Arménie.
« La France n’oubliera jamais et portera le combat de la vérité et de la reconnaissance. Contre toute résignation » Emmanuel Macron aux Arméniens à Erevan
En janvier 2001, la France a été le premier grand pays européen à reconnaître le génocide arménien, qu’une vingtaine d’autres États reconnaissent également.
En tant que vice-président du groupe France-Arménie, je m’associe à la blessure profonde de la communauté arménienne. On ne construit rien en enfouissant le passé. La France ne donne pas de leçon, elle sait ce qu’est le poids de l’histoire.
Ensemble, nous donnons encore plus de sens aux propos d’Anatole France, sur le peuple arménien :
« Il convient donc, Mesdames et Messieurs, qu’une assemblée de Français rende à ce peuple, dans sa grande et noble infortune, un solennel hommage. Nous accomplissons ici un devoir sacré. » Anatole France
Il est indispensable de transmettre l’histoire aux nouvelles générations qui ne doivent jamais oublier.
