2ème anniversaire du Triangle Rose

A l’invitation de Mathias DIRHAM, Président de l’association Triangle Rose, je me suis rendu au 2ème anniversaire de cette association LGBT +. Elle a été créée dans l’agglomération stéphanoise face à la détresse morale, sociale et psychique de personnes appartenant à la communauté LGBT+. 

Le nom de cette association était le symbole (pointe vers le bas) utilisé par les nazis pour marquer les homosexuels dans les camps de concentration. Après la libération des camps, ils seront trop longtemps les oubliés de la mémoire. En 1970, le triangle rose est devenu le symbole pour la protestation des droits LGBT.

L’association Triangle Rose mène des campagnes de sensibilisation dans les écoles, lutte contre l’homophobie, la transphobie et la discrimination en particulier envers les personnes séropositives.

Une agression physique homophobe tous les 3 jours en France 

Cette association propose un accompagnement social, psychologique et juridique aux personnes victimes d’homophobie et de transphobie.  Les jeunes sont parfois mis à l’écart du domicile familial en raison de leur orientation, de leur identité sexuelle ou de leur genre. Ils ont besoin d’une écoute rassurante et déculpabilisante.

Je remercie Mathias DIRHAM, Président de l’association Triangle Rose ainsi que tous les bénévoles qui luttent contre l’homophobie et la transphobie.

La détermination du gouvernement est de combattre ces haines anti LGBT+.  L’expérimentation d’un dispositif de pré plainte en ligne, le doublement des effectifs de la plateforme Pharos visant à lutter contre les discours de haine sur Internet et l’expérimentation d’un réseau d’enquêteurs spécialisés ont été mis en place pour sanctionner chaque acte homophobe et protéger aux mieux les victimes.

Les plaintes pour agressions homophobes sont en augmentation de 15 % depuis le début 2018 en France.  

Le gouvernement a annoncé, mardi 31 octobre, lors d’une réunion avec l’association SOS Homophobie plusieurs mesures pour agir collectivement contre ces agressions :

  • Possibilité de porter plainte en ligne (en plus de la pré-plainte)
  • Renforcement de la formation des magistrats sur le sujet en lien avec la DILCRAH (délégation interministérielle à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme)
  • Facilitation des procédures en référés pour permettre de bloquer plus rapidement des contenus haineux sur Internet

Ces différentes mesures soulignent le besoin de faire reculer les préjugés et d’améliorer la prévention et la répression des actes et des paroles anti-LGBT+.