« Aujourd’hui, l’affirmation de la paix est le plus grand des combats  » Jean JAURÈS

À Rochetaillée, Terrenoire, cour de la Grande Poste, place de l’Hôtel de Ville et Place Fourneyron, j’ai participé aux différentes cérémonies de commémoration de l’Armistice dans la ville de Saint-Etienne en hommage aux soldats Morts pour la France.

Plus de 100 ans après la signature de l’Armistice de 1918 entre la France et l’Allemagne, célébrer le 11novembre, c’est se souvenir à jamais qu’en quatre années de conflit plus de 18 millions de personnes trouvèrent la mort et que 21 millions d’autres furent blessées, physiquement et psychologiquement.

Célébrer le 11 novembre, c’est commémorer un conflit qui changea les paysages de notre pays, marqués par les éclats d’obus et les trous des tranchées. À partir de ce moment-là, la société française a dû apprendre à composer avec ces blessures omniprésentes dans l’espace public comme dans l’espace privée.

« Il y a 101 ans, les armes se taisaient. Une nouvelle page s’ouvrait. Celle du souvenir, de la mémoire et de l’hommage. En ce 11novembre, toutes les générations se rassemblent et se recueillent. La Nation se souvient de ceux qui se sont battus pour elle. » Geneviève DARRIEUSSECQ, Secrétaire d’État auprès de la ministre des armées

Signé à 5h15 le 11novembre 1918, l’Armistice de la première guerre mondiale est entrée en vigueur à 11h, le même jour pour annoncer la paix. Notre ville a souffert avec la perte de 6 000 Stéphanois Morts pour la France.

Dès le lendemain de la guerre, le monde a basculé de nouveaux vers le pire parce que nous avons fait la paix sans réconciliation. De cela aussi , nous devons nous souvenir. Après le traumatisme, la mémoire de la grand guerre a connu différentes phases surtout à saint Etienne entre mémoire imposée, commercial et politique.

Lundi 11 novembre, j’ai tenu à rendre hommage aux travailleurs chinois qui ont servi la France dans la Grande guerre. Recrutés dans les ports chinois, ils étaient originaires de Qingtian et de Wenzhou, villes du Sud de la Chine, dans la province rurale du Zhejiang.‬ ‪Ils étaient 140.000 venus pour travailler en France dans les mines, les usines, les exploitations forestières.‬



Ils sont très vite employés dans des labeurs pénibles: construction de voies ferrées, de baraquements et même creusement et entretien des tranchées. Ils participent également à l’exhumation des corps.‬
‪Plus de 20.000 Chinois ont trouvé la mort.‬ La France leur est reconnaissante

« À la mémoire des militaires des services spécialisés de renseignement morts pour la France en opérations extérieures. » Emmanuel Macron

S’incliner devant le sacrifice de ces 547 hommes et deux femmes appartenant à la «quatrième génération du feu», celle qui se bat au nom de la France loin d’elle. C’est en nous battant pour nos valeurs, que nous honorons la mémoire de nos aïeux, tombés pour la liberté de notre Pays.