Aux côtés des propriétaires équins de la Loire

Depuis plusieurs semaines, le cas de mutilations de chevaux se multiplient.
Suite à l’invitation de Jacques Barbier, Propriétaire du haras de la Pommière, j’ai apporté, ce samedi 19 septembre, mon soutien aux propriétaires de chevaux qui ont été victimes de ces actes ignobles.
Je tiens à remercier Georges Ziegler, Président du Département de la Loire, la Gendarmerie de la Loire , les différents vétérinaires du département ainsi que les propriétaires équins pour ces riches échanges.

Depuis plusieurs mois, le nombre des chevaux victimes de mutilations ne cesse d’augmenter. Il y a aujourd’hui 153 enquêtes qui sont ouvertes partout en France dans plus de la moitié des départements de France. Outre que ces actes nous inspirent l’effroi et le dégoût, les propriétaires d’équidés, qu’il s’agisse des éleveurs ou des centres équestres, en passant par les haras, mais aussi beaucoup de particuliers, sont très inquiets pour leurs animaux ainsi que pour leur famille ou leurs salariés.

En tant que membre du groupe d’études : cheval à l’Assemblée nationale
, j’ai souhaité écouter les différents témoignages des propriétaires équins de la Loire. Notre département compte 115 centres équestres, 7 800 licenciés, 62 entraîneurs de chevaux de course et un entraîneur de galop. Après le Calvados, la Loire est le 2ème département dans l’élevage du trotteur français.
Cinq cas ont été enregistrés dans la Loire par la Gendarmerie ( Pouilly-les-Nonains, Saint-Clombe-sur-Gand, Grézolles, Saint-Etienne-le-Molard, Magneux-Haute-Rive).
Des conseils à adopter ont été rappelés pour lutter contre ce phénomène :
🔹 Effectuer une surveillance quotidienne
🔹 un numéro gratuit à destination des propriétaires d’équidés (0800 738 908)
🔹signalez des faits ou comportements suspects en appelant le 17
🔹un éclairage puissant et automatisé à proximité des écuries ou des pâtures
🔹remplir le document d’auto-évaluation de la gendarmerie nationale
🔹signaler à la Gendarmerie de la Loire tous les faits
🔹éviter de laisser un licol quand l’animal est au pré
« Nous sommes confrontés à des actes d’une barbarie et d’une cruauté inqualifiables, d’autant plus que nous ignorons les motifs de leurs auteurs. Nous devons accompagner les propriétaires « 
Un phénomène insupportable, gratuit pour les auteurs, mais si coûteux affectivement et professionnellement pour les victimes. Il est important que les éleveurs communiquent entre eux et avec la gendarmerie de la Loire.

Nous devons consacrer tous les moyens nécessaires à l’arrestation de celles et ceux qui commettent ces actes, pour que justice soit rendue. Les propriétaires ne doivent pas intervenir eux-mêmes.