J’ai participé, ce vendredi 8 mai, à la cérémonie du 8 mai 1945 à Saint-Étienne. En raison de la situation sanitaire actuelle, le 75ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945 ne pouvait pas se dérouler dans des conditions habituelles.
Le préfet de la Loire avait souhaité que dans tous les villages du département un seul porte-drapeau soit présent et de préférence un jeune pour les cérémonies. A Saint-Étienne, Rémy Crepet, fils de Daniel Crepet, jeune porte-drapeaux a ainsi porté le drapeau du Rhin et Danube. Merci à lui pour sa présence.
Il y a 75 ans, le 8 mai 1945, s’achevait la guerre la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité. Je tenais à rendre hommage aux combattants héroïques, aux victimes, à tous ceux qui ont risqué ou sacrifié leur vie pour la liberté. En plus du conflit militaire, s’est ajoutée une persécution de population civile parce qu’ils étaient juifs, opposants politiques, tziganes, homosexuels, handicapés ou tout simplement parce qu’ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment.
À nos soldats valeureux et courageux qui ont combattu pour la liberté nous devons aujourd’hui des décennies de paix en Europe.
« La guerre est gagnée ! Voici la victoire ! C’est la victoire des Nations unies et c’est la victoire de la France !
L’ennemi allemand vient de capituler devant les armées alliées de l’ouest et de l’est. » Charles De Gaulle, Président de la République
Notre histoire éclaire toujours les enjeux du présent, elle est un guide pour notre avenir. Nous devons nous souvenir aujourd’hui, demain, toujours, ce que signifie le 8 mai 1945. L’Europe est plus que jamais gardienne de la paix.
« C’est dans l’intimité de nos foyers, en pavoisant nos balcons et nos fenêtres, que nous convoquons cette année le souvenir glorieux de ceux qui ont risqué leur vie pour vaincre le fléau du nazisme et reconquérir notre liberté. » Emmanuel Macron, Président de la République
La célébration du 75ème anniversaire du 8 mai 1945 fut aussi celle du devoir de mémoire envers les victimes d’autres abominations de l’Histoire.
Nous nous sommes recueillis devant nos morts de la guerre d’Algérie, de la résistance et de la déportation, du génocide Armenien.
Commémorations que nous n’avions pu tenir à leurs dates habituelles en raison malheureusement des circonstances que le pays traverse.
Le devoir de mémoire c’est ne jamais oublier ceux qui ont sacrifié leur vie pour notre pays.
