C’était il y a 77 ans. Notre continent refermait grâce à nos soldats le chapitre le plus sombre de son histoire : cinq années d’horreur, de douleur, de terreur.
Le 8 mai 1945, c’est une joie bouleversée qui s’empara des peuples. Les drapeaux ornaient les fenêtres mais tant d’hommes étaient morts, tant de vies étaient brisées, tant de villes étaient ruinées. A la liesse succéda la tristesse et la désolation. Avec le retour des Déportés, les peuples découvrirent bientôt la barbarie nazie dans toute son horreur.
Rien, plus jamais, ne fut comme avant. La fragilité révélée de nos vies et de nos civilisations nous les rendit plus précieuses encore. Au bout de cette longue nuit qu’avait traversée le monde, il fallait que l’humanité relevât la tête. Elle venait de découvrir horrifiée qu’elle pouvait s’anéantir elle-même et il lui fallait désormais refaire le monde.
« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre »Winston Churchill
L’heure, en Europe, de l’effort commun pour bâtir un continent pacifié et fraternel. L’heure, dans le monde, de construire les Nations unies et le multilatéralisme.
« La guerre est gagnée ! Voici la victoire ! C’est la victoire des Nations unies et c’est la victoire de la France ! L’ennemi allemand vient de capituler devant les armées alliées de l’ouest et de l’est. »dCharles De Gaulle, Président de la République
« Le 8 mai 1945, l’Europe était libérée du fascisme et de souffrances humaines indescriptibles. 77 ans plus tard, la paix sur notre continent est mise en péril par la Russie qui a fait le choix d’agresser et d’envahir un pays souverain, l’Ukraine. »gEmmanuel Macron, Président de la République