Depuis 2017, le Gouvernement a agi pour lutter contre la haine anti-LGBT+. Pour faire face à la résurgence des agressions homophobes et transphobes, des mesures d’urgence complémentaires au plan d’actions gouvernemental ont notamment été prises en novembre 2018. L’engagement de l’État se traduit ce mercredi 14 octobre à travers le Plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti- LGBT+ 2020-2023.
En tant que parlementaire, je me réjouis des annonces de ce plan , qui vont permettre de renforcer les droits des personnes LGBT+ et de lutter contre l’homophobie et la transphobie.
« L’homophobie n’a pas sa place dans la République. Luttons tous ensemble contre l’intolérance et toutes formes de discrimination »
Le plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti- LGBT+ 2020-2023 repose sur quatre axes :
🔷 la reconnaissance des droits des personnes LGBT+
🔷 le renforcement de leur accès aux droits
🔷 la lutte contre la haine anti-LGBT+
🔷 l’amélioration de la vie quotidienne
« La reconnaissance des droits et l’accès à l’égalité réelle des personnes lesbiennes, gays, bi et trans est un long combat. La dépénalisation de l’homosexualité en 1982, l’adoption du PACS en 1999 ou encore l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe en 2013 constituent autant d’étapes emblématiques qui ont jalonné son histoire. Ces avancées n’ont pas seulement été obtenues, elles ont été conquises de haute lutte et, pour certaines d’entre elles, l’encre est à peine sèche. » Élisabeth Moreno, Ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances
Le 7 novembre 1998, Roselyne Bachelot prenait la parole au perchoir de l’Assemblée pour justifier son vote pour le PACS. Elle est la seule députée RPR à avoir voté pour le texte.
➡️ La LGBT-phobie reste présente dans notre pays : 55% des personnes LGBT+ ont subi des actes anti-LGBT+ au cours de leur vie.1 870 victimes d’actes homophobes ou transphobes ont été recensées par les forces de police et de gendarmerie en 2019.
« La France est, depuis l’extension du champ de compétence de la DILCRAH en 2016, l’un des rares pays européens à disposer d’une structure dédiée à la lutte contre la haine et les discriminations anti-LGBT. « Frédéric Potier, Préfet, Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme, et la haine anti-LGBT (DILCRAH)
➡️ Le plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT vise en fait à améliorer la vie quotidienne des personnes LGBT à travers plusieurs mesures.
🔷 La reconnaissance des droits des personnes LGBT+
Tout d’abord, le gouvernement s’engage à poursuivre la diffusion des campagnes ministérielles contre la haine et les discriminations anti- LGBT+ tout au long de l’année.
Plusieurs mesures devraient faciliter les démarches administratives des personnes LGBT+, que ce soit pour le changement et l’utilisation de la civilité et du prénom d’usage pour les personnes trans, ou pour l’adaptation des formulaires aux familles homoparentales
🔷 La lutte contre la haine anti-LGBT+
La connaissance des crimes et des discours de haine ainsi que la lutte contre la haine en ligne doivent être amplifiées. La prise en charge des victimes de LGBTphobies est améliorée grâce à la formation et à la constitution de réseaux de référents spécialisés.
➡️ Les procédures de signalement des contenus haineux sur Internet et les réseaux sociaux doivent être améliorer avec l’application Pharos.
« Vendredi 27 juin, j’avais souhaité échanger avec Haim Latreche, Mams , gérant du bar gay « Le Before 4-bar » rue de la Résistance à Saint-Étienne. Nous sommes revenus sur les récentes agressions LGBTphobes qui se sont déroulées à Saint-Etienne et sur l’utilisation de l’application FLAG et l’élargissement de la fonction Safety Check sur Facebook. »
👉 https://www.jeanmichelmis.fr/lutter-quotidiennement-contre-les-agressions-lgbtphobes/
➡️ Au sein des commissariats de police, brigades de gendarmerie et pôles anti-discriminations des parquets, le gouvernement souhaite développer un réseau de référents spécialisés ou de service d’accueil « police/gendarmerie » sur le modèle de ce qui est expérimenté à Paris, Marseille et Bordeaux, ainsi que la formation continue des référents à la prise en compte des victimes d’actes anti-LGBT+
➡️ Le 1er mars 2018, le Parlement européen a massivement voté pour condamner les thérapies de conversion et exhorte les pays membres à interdire cette pratique. Nous devons interdire les thérapies de conversion comme le demandent des associations de protection des jeunes LGBT+.
🔷 Agir ensemble en faveur de l’égalité des droits
🔷 L’amélioration de la vie quotidienne
➡️ L’école doit être aujourd’hui le premier lieu de sensibilisation et de prévention des LGBTphobies. La lutte contre l’homophobie et la transphobie est inscrite dans les programmes scolaires. L’objectif est de lutter contre les LGBTphobies, mais également de promouvoir une éducation inclusive, où les personnels et les élèves LGBT+ sont pleinement pris en compte.
Un site internet, « Éduquer contre les LGBTphobies », va voir le jour pour aider les enseignants à accueillir les enfants LGBT à l’école où les insultes homophobes sont parfois banalisées
➡️ Il existe en France de nombreuses initiatives locales de prévention de l’homophobie.
👉 https://www.jeanmichelmis.fr/rassemblement-pour-dire-stop-aux-violences-lgbtiphobes/
➡️ Le secteur du travail n’est pas épargné par les LGBTphobies. Les personnes LGBT+ peuvent être victimes de haine et de discriminations qui nuisent à leur accès à l’emploi, à leur carrière et à leur bien-être.
« Les violences homophobes doivent être une préoccupation pour notre société tout entière. Elles sont indignes de la France. Des mesures concrètes seront annoncées mais ne sauraient remplacer l’humanité et la tolérance qui sont au cœur de notre culture. » Emmanuel Macron, Président de la République