Suite aux dernières annonces du Gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire, ce jeudi 14 janvier, j’étais l’invité, vendredi 15 au matin, du journal de France Bleu Saint-Etienne Loire.
A cette occasion, je suis revenu sur la nécessité des mesures annoncées, dont le couvre-feu à 18 heures, mais aussi sur la demande que j’ai formulée à Olivier Véran d’une campagne de vaccination massive à Saint-Etienne, dans le cadre de la seconde vague de tests massifs en février prochain.
✅ L’interview :
Le député de la Loire réagit sur France Bleu Saint-Étienne aux annonces du gouvernement pour contrer le coronavirus.
Couvre feu à partir de 18h, dès ce samedi. Certains Ligériens qu’on entend ce matin sur France Bleu sont soulagés d’éviter un confinement D’autres disent que de toute façon on y va tout droit. Ce sont des demis mesures qui ont été prises par le gouvernement ?
Jean-Michel Mis, député de la Loire : Ce sont des mesures adaptées et proportionnelles à la situation. Notre référentiel est la région Grand Est déjà sous couvre-feu à 18h et cela a permis d’y faire baisser la vitesse de circulation du virus. C’est l’objectif qu’on vise aujourd’hui avant d’arriver à un confinement si cela ne porte pas ses fruits. Il faut garder ce principe d’adaptation et de proportionnalité en fonction de l’évolution de la circulation du virus.
Le gouvernement ne manque pas de courage ? Il va dans le bon sens, au rythme qu’il faut ?
S’il y a autant de critiques c’est parce qu’on prend des mesures difficiles, parfois difficiles à expliquer car elles ne sont pas populaires mais le but n’est pas d’être populaire. Il faut être utile et c’est le but de ce couvre-feu.
Les écoles restent ouvertes mais on y renforce le protocole sanitaire. En Allemagne on a osé les fermer.
Oui mais en Allemagne il n’y a plus de vaccin car ils sont partis sur un 110 mètres haies alors que nous sommes en train de courir un marathon. Chacun jugera à la fin de la pandémie qui a eu la meilleure stratégie. Nous ne sommes pas en train de commenter mais de faire. Il y a des enjeux qui vont au-delà des polémiques que l’on peut entendre ici et là.
Vous dites qu’il y a de la récupération, qu’on n’est plus dans l’union sacrée des premiers mois ?
Chacun se projette sur de prochaines échéances. C’est dommage et on le voit quand on est uni et complémentaire comme lors de la campagne de tests à Saint-Étienne quand on met ensemble l’État, les parlementaires, le maire qui fait en sorte que les moyens de la ville soient associés, l’ARS, le CHU, on est plus fort ensemble.
1 million de tests dans les écoles par mois, les syndicats enseignants disent que ce sera impossible à mettre en place et que ça n’est qu’un effet d’annonce.
On est dans une logistique complexe. On aura un peu plus de facilités dès le mois prochain avec le vaccin Moderna qui sera plus souple dans son utilisation. Il faut qu’on soit à la meilleure échelle possible en fonction de la réponse médicale dont on dispose. Il y a 9 mois nous n’avions pas de vaccin, aujourd’hui il y en a plusieurs qui arrivent, deux qui sont opérationnels. On ne se rend pas compte et je tiens à féliciter nos industriels.
Vous réclamez une campagne de vaccination, en même temps que la 2e phase de tests à Saint-Étienne qui aura lieu du 22 au 26 février prochain. 6 centres de vaccination dans le département c’est trop peu, on est défaillants dans le maillage ?
Ce n’est pas le maillage qui, paradoxalement, est bon. Nous avons en France deux fois plus de centres qu’en Allemagne, au regard de la population. Nous montons en puissance quand l’Allemagne commence à stagner. C’est dommage de consacrer autant de moyens pour faire des tests alors qu’on a plus de 150 médecins à Saint-Étienne prêts à vacciner. Cela ne sert à rien de prendre la température si on est pas capable de soigner le patient.
Vous êtes donc d’accord avec Gaël Perdriau qui veut que les 14 centres de tests stéphanois deviennent des centres de vaccination ?
C’est bien il a relu mon communiqué de presse. Je vois qu’il suit avec intérêt ce que je fais.
📌 Plus d’informations :
✅ Mon courrier à Olivier Véran demandant une campagne de vaccination massive à Saint-Etienne, dans le cadre de la seconde vague de tests massifs en février prochain.