« Géhenne » : l’art pour lutter contre la radicalisation

Suite à l’invitation de Farid Bouabdellah, directeur de la Maison de la jeunesse et de la culture (MJC) Beaulieu-Montchovet à Saint-Etienne, j’ai assisté, ce jeudi 15 novembre, à la pièce de théâtre « Géhenne » de Ismaël Saidi dans le cadre de la semaine « Comprendre pour mieux agir ». La MJC Nouveau théâtre de Beaulieu (NTB) de Saint-Étienne a souhaité évoquer la radicalisation, le racisme et la haine de l’autre durant une semaine. Cette idée est née de l’actualité tragique des attentats du 13 novembre 2015. Des projections de films, des conférences et des pièces de théâtre ont été présentées pour sensibiliser tous les publics. Jeudi 15 novembre, le théâtre Copeau proposait la projection de « Géhenne ».

L’auteur nous emmène dans l’histoire d’Ismaël, condamné à la prison à perpétuité pour avoir tué plusieurs personnes dans un attentat, et hanté par ses souvenirs. En prison, il rencontre un prêtre, commis d’office, avec qui il devient ami. À l’hôpital, où il se rend régulièrement pour ses soins, il échange avec une femme qui a perdu la raison. Cette représentation nous sensibilise aux dangers liés à la radicalisation, à l’antisémitisme, à l’homophobie et l’intolérance religieuse. 

J’ai ensuite rencontré l’auteur Ismaël Saidi et les comédiens Audrey Devos et Shark Carrera. Nous avons échangé sur l’origine de cette deuxième histoire après Djihad, l’extrémisme religieux et les différentes réactions du public. J’ai tenu à saluer la justesse et l’intensité dans le jeu des trois comédiens.

Il y a trois ans, 130 personnes ont été assassinées lors des attaques terroristes du 13 novembre à Paris. Cette date est entrée dans la mémoire de tous les Français. N’oublions pas ces victimes innocentes du terrorisme !