Grenelle des violences conjugales : les solutions existent, il est temps d’agir.

En France, 219 000 femmes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou de leur ex-conjoint. Ces violences restent trop souvent minimisées ou banalisées. Cette situation est intolérable et nous devons lutter contre ces violences.

Le 3 septembre 2019, le premier ministre à annoncé des mesures afin de lutter contre les violences conjugales : protéger les femmes victimes de violences en les mettant à l’abri, protéger les femmes victimes de violences en les éloignant réellement de leurs agresseurs, garantir aux femmes victimes de violences une protection tout au long de la chaine pénale et protéger la mère et ses enfants en limitant l’exercice de son autorité parentale par le père violent.

« En 2019, 1,6 millions d’euros ont été accordés au 3919 pour tendre vers l’objectif 100 % de réponses » Marlène SCHIAPPA, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes

 

Le mardi 5 novembre, un groupe de travail de 30 députés La République en marche, présidé par Gilles Le Gendre et Marie-Pierre Rixain, ont remis à la Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, un carnet de 100 propositions issu des journées de travail en région, pour lutter contre les violences conjugales.

Bérangère Couillard et Guillaume Gouffier-Cha, coordinateurs du projet, ont mené un travail considérable sur tout le territoire français : 14 séances de travail en 3 semaines, 5 députés par journée en moyenne, 542 acteurs de terrain rencontrés, 592 citoyens réunis en ateliers. Les députés sont allés à la rencontre de femmes victimes de violences, de policiers, gendarmes, magistrats, avocats, médecins, psychologues, responsables de l’Education nationale, associations et élus locaux dans 14 villes françaises ainsi qu’en Guadeloupe et en Martinique

Dans le cadre du Grenelle des violences conjugales, j’ai accueilli, lundi 7 octobre,  à  Saint-Étienne mes collègues Olga GIVERNET et Caroline ABADIE, référentes LaREM AuRA, pour échanger avec des professionnels sur les thématiques du traitement des auteurs de violences conjugales, de la prévention à la répression. Nous étions allés à la rencontre de Catherine MASSOUBRE, Cheffe du pôle Psychiatrique du CHU de Saint-Étienne, David CHARMATZ, Procureur de la République, Elodie ROUCHOUZE, vice -Procureure, Eddy DECHAUD, directeur du SPIP et Michèle PERRIN, directrice de SOS Violences Conjugales 42 .

« Ce Grenelle de lutte contre les violences conjugales concerne tous nos concitoyens. Les hommes qui les commettent peuvent être philosophes, artistes, commerçants, étudiants, ouvriers. Les femmes qui en sont victimes peuvent être universitaires, infirmières, femmes au foyer, assistantes de direction. Les féminicides menacent des femmes de tous les âges. Le 6 janvier, en Seine-et-Marne, Taïna avait 20 ans. Le 21 mars, dans le Morbihan, Georgette avait 84 ans. » Edouard PHILIPPE, Premier Ministre

Les propositions concernent différents volets :

  • Reconnaissance des violences conjugales
  • Accompagnement et protection judiciaire des victimes : une meilleure prise en charge juridique avec un groupement d’avocats spécialisés, dépôt des plaintes à l’hôpital
  • Accompagnement des victimes
  • Coordination des acteurs
  • Prévention et formation / Education

 

 

  • Les français victimes de violences conjugales à l’étranger
  • Parentalité / Protection des enfants : suspension immédiate de l’autorité parentale du conjoint violent

 

 

 

 

Ces propositions ne sont que le début d’un combat collectif que nous allons continuer à mener !