J’ai été choisi pour intégrer la commission d’enquête sur les dysfonctionnements ayant conduit aux attaques commises à la Préfecture de police le jeudi 3 octobre 2019.
Cette commission d’enquête devra permettre d’évaluer le mécanisme de détection et de prévention de la radicalisation au sein de l’État et en particulier des professions sensibles.
Les travaux de la commission devront permettre de formuler des propositions qui pourront conduire à des traductions législatives ou réglementaires, ou à des modifications organisationnelles.
Cette commission d’enquête devra composer avec deux limites, celle du secret défense et celle du secret de l’instruction.
Nous nous devons de regarder la vérité en face : quatre policiers sont tombés, jeudi 3 octobre dernier, assassinés par l’un des leurs. Nous nous devons de comprendre, de corriger, de faire progresser les mécanismes de sécurité pour empêcher que les faits tragiques qui se sont déroulés à la préfecture de Police ne se renouvellent quelque part en France dans les services publics.
Nous le devons aux victimes et aux Français. Nous le devons aux hommes et aux femmes de nos services de renseignement qui œuvrent, quotidiennement, à notre protection : 60 attentats ont été déjoués depuis 2013 et chaque semaine des individus sont interpellés.