Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation à Saint-Etienne : ne jamais oublier

La journée nationale du souvenir des victimes de la déportation honore la mémoire de tous les déportés sans distinction.
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J’étais présent, dimanche 25 avril, à Saint-Étienne au 76 ème anniversaire de la Libération des Camps de concentration aux côtés de Thomas Michaud, Secrétaire géneral de la Préfecture de la Loire, Gaël Perdriau , Maire de Saint-Etienne, Cecile Cukierman, Jean-Claude Tissot, Senateurs de la Loire, Samy Kefi Jerome, Vice-Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes , Georges Ziegler, Président du Département de la Loire, France Laurent, Présidente de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes de la Loire et Mélanie Volle, Résistante.

Il y a seulement 76 ans, on découvrait l’horreur de la Shoah. On pleurait six millions de vies. Toutes les voix s’étaient unies en un cri : « Plus jamais ça. »
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Souvenons-nous toujours de l’atrocité du nazisme et honorons la mémoire des victimes de la déportation. Continuons à lutter contre l’oubli et contre tout négationnisme pour ne jamais retomber dans cette obscurité. Cette journée doit nous rappeler ce drame historique, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.
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« Près de 7 millions. C’est le nombre de femmes, d’enfants, d’hommes qui ont été traqués et déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Voués à la mort, à la faim, au travail forcé. Il faut le dire, le faire savoir, le partager sans relâche, pour ne jamais oublier. » Emmanuel Macron, Président de la République
« Nous ne sommes plus des personnes humaines, seulement du bétail. Un tatouage, c’est indélébile. C’était sinistrement vrai. À compter de cet instant, chacune d’entre nous est devenue un simple numéro, inscrit dans sa chair ; un numéro…” Simone Veil
Le nombre des déportés de France dans les camps de concentration ou d’extermination nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale est estimé à plus de 150 000 personnes, dont 80 000 victimes de mesures de répression et 75 000 Juifs, victimes de mesures de persécution touchant également les tsiganes, les homosexuels, les opposants politiques …
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Avec la libération des camps puis le retour des premiers survivants, le monde entier mesure l’ampleur de la déportation et de son horreur. Dès le début des années 1950, les anciens déportés et les familles de disparus expriment le souhait de voir inscrite, dans le calendrier des commémorations nationales, une date réservée au souvenir de la déportation. C’est ainsi que la loi du 14 avril 1954 consacre le dernier dimanche d’avril au souvenir des victimes et des héros de la déportation.
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