Samedi 31 août, j’étais présent à l’inauguration de l’œuvre « La Liberté inachevée » de l’artiste stéphanois d’origine martiniquaise Gilles Roussi, commémorant les mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions place Victor Schœlcher à Saint-Etienne.
« Se rappeler que le combat, le séculaire combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité, n’est jamais entièrement gagné,
et que c’est tous les jours qu’il vaut la peine d’être livré. » Aimé Césaire
La « Liberté inachevée » est à découvrir place Victor Schœlcher à Saint-Etienne. Une œuvre innovante grâce a l’implantation de plusieurs QR codes sur ses différentes faces. Cette structure témoigne de la volonté de l’artiste de représenter la liberté sous une forme qui lui est propre : celle de la révolte des esclaves en regard de l’image de la montagne pelée, une allégorie récurrente dans son travail.
L’esclavage, ses victimes, et les combats pour son abolition font partie de notre histoire. Depuis 2006, les plus hautes autorités de la République s’expriment chaque année pour porter cette mémoire. Mais aujourd’hui, il faut aller au-delà des mots. Ce fut aujourd’hui l’occasion de rappeler que toutes les formes d’exploitation de l’être humain sont inacceptables et doivent être combattues.
« L’esclavage n’appartient malheureusement pas qu’à notre passé. Il demeure une terrible réalité contemporaine » Emmanuel Macron , Cérémonie de commémoration de l’esclavage du 10 mai 2019
Nous ne devons jamais oublier ce message qu’il y a plus de deux siècles la France a lancé au monde “tous les hommes naissent libres et égaux en droit”.
