Ce mardi 4 février, j’ai participé aux côtés de Laurent Nunez, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, au petit-déjeuner de travail du Cercle Securiterre du Groupement des industries de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres (GICAT).
Cette rencontre, animée par Mélanie Benard-Crozat, qui réunissait les acteurs majeurs de la filière de la sécurité, a été l’occasion d’échanger sur les enjeux de sécurité et notamment sur les réflexions actuellement en cours sur le prochain livre blanc de la sécurité intérieure.
Nous y apportons notre contribution au sein de l’Assemblée avec le groupe de travail conduit par mes collègues Jean-Michel Fauvergue et Christophe Blanchet dont j’anime le groupe de travail 4 consacré à l’usage des nouvelles technologies.
A cette occasion, j’ai rappelé qu’alors que la sécurité est plus que jamais au cœur des préoccupations individuelles et collectives, le développement d’une société de plus en plus digitale fait apparaître de nouvelles menaces et transforme le périmètre de la réponse à apporter.
Ainsi, face aux nouveaux enjeux de sécurité, il nous faut remettre en cause certains postulats historiques pour s’appuyer sur l’émergence des nouvelles technologies et les évolutions sociétales, afin de développer de nouveaux moyens de vigilance, d’analyse et de communication de l’information.
Ces débats informels ont été l’occasion d’échanges riches avec les représentants des industriels du secteur, notamment sur la nécessité d’accompagner le développement des outils reposant sur l’intelligence artificielle et les algorithmes en matière de sécurité.
Comme le rappelait Laurent Nunez, « pour construire la sécurité de demain, anticiper ses enjeux et ses défis, les témoignages et propositions de tous les acteurs sont indispensables. »