Afin d’accompagner et d’aider les foyers les plus modestes, et après deux ans d’expérimentation, le chèque énergie a été généralisé à toute la France en janvier 2018. Dans le même esprit, le gouvernement vient de décider d’étendre ce dispositif à l’eau. Explications.
En France, ce sont donc quatre millions de ménages aux revenus modestes qui sont éligibles au chèque énergie, attribué en fonction des ressources et de la composition du foyer.
Il est indispensable d’avoir déclaré ses revenus auprès des services fiscaux et d’habiter un logement imposable à la taxe d’habitation.
Une fois éligible, le chèque énergie, d’un montant moyen de 150 euros, est envoyé automatiquement au domicile du bénéficiaire. Il sert à payer les factures d’électricité mais aussi les travaux destinés à réduire la consommation énergétique du logement.
Deux millions de Français l’ont déjà utilisé en 2018.
Dans la Loire, en 2018, 43 104 chèques énergies ont été envoyés, 27 357 ont été utilisés (soit 64 %). En 2019, le montant du chèque va être augmenté de 50 euros en moyenne pour être porté à un montant moyen de 200 euros par an.
Afin de renforcer l’accompagnement des plus modestes, le Gouvernement a donc décidé de décliner ce dispositif à l’eau. Cette idée est née lors des assises de l’eau à l’initiative d’ Edouard PHILIPPE, Premier ministre.
L’eau étant de la compétence des collectivités locales, le chèque eau sera mis à leur disposition sur la base du volontariat.
Un nouvel engagement fort du président de la République et du gouvernement pour combattre la pauvreté en France, mais aussi pour faciliter la transition écologique qui ne peut se faire que si des mesures solidaires sont prises pour accompagner les foyers les plus modestes et les plus fragiles.