Interpellé par les représentants des métiers de l’esthétique, j’ai adressé une question écrite à Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finances, sur les prêts bancaires demandés par les instituts d’esthétique en cette période de crise sanitaire.
En effet, malgré la mise en place de la médiation au crédit, de nombreux établissements bancaires continuent à freiner et refusent l’octroi de prêts aux petites entreprises en prétextant leur incapacité à rembourser les prêts demandés. Or, il est indispensable que les organismes bancaires puissent eux aussi contribuer à l’effort collectif à la hauteur des attentes de nos concitoyens afin d’éviter un flux important de faillites.
⇒Veuillez trouver ci-dessous le texte de la question:
M. Jean-Michel Mis attire l’attention de M. le ministre de l’économie et des finances sur les prêts bancaires demandés par les instituts d’esthétique en cette période de crise sanitaire. La pandémie de COVID et les mesures de confinement associées, génèrent une crise économique d’ampleur qui touche l’ensemble du pays. Cette situation est particulièrement préoccupante pour les entreprises du secteur de l’esthétique qui ont dû stopper leur activité dès le 16 mars, soit l’ensemble des instituts de beauté en salon, à domicile et des spas en raison de la nature de leur activité. De nombreux entrepreneurs seront ainsi contraints de fermer définitivement leurs établissements. Des mesures importantes ont déjà été prises par le Gouvernement afin d’aider les entreprises et les salariés à traverser la crise: prêts garantis par l’Etat, Fonds de solidarité, généralisation du chômage partiel, reports de charges. Toutefois, certaines entreprises et plus spécifiquement celles évoluant dans le secteur de l’esthétique, se voient refuser l’accès aux emprunts bancaires. Malgré la mise en place de la médiation au crédit, de nombreux établissements bancaires continuent à freiner et refusent l’octroi de prêts aux petites entreprises en prétextant leur incapacité à rembourser les prêts demandés. Or, il est indispensable que les organismes bancaires puissent eux aussi contribuer à l’effort collectif à la hauteur des attentes de nos concitoyens afin d’éviter un flux important de faillites. Ce secteur important doit faire preuve de solidarité nationale pour soulager sans délai la trésorerie des entreprises et des professionnels. Au regard de cette situation, il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement envisage de prendre concernant la participation des banques à l’effort dans la lutte contre le covid-19.