Samedi 7 avril, je suis allé à la rencontre des agricultrices et agriculteurs afin de découvrir leurs produits et leurs savoir-faire à Ferme en ville. Cet évènement a pour objectif de rapprocher le monde rural du monde citadin pour mieux se connaître. Pendant trois jours, petits et grands ont pu en apprendre plus sur le métier d’agriculteur, et sur les différentes productions et filières présentes dans la Loire.
A la mini ferme, les visiteurs ont pu se familiariser avec les animaux d’élevage. Ils ont découvert le lait, les fromages, le miel, les fruits et légumes grâce à des ateliers encadrés par des professionnels.
La France reste la première puissance agricole d’Europe: au sein de l’Union européenne, elle demeure l’État membre ayant le plus contribué à la valeur de la production agricole (18%), devant l’Allemagne (14%), l’Italie (13%) et l’Espagne (10%). Les crises agricoles (aléas climatiques, crises sanitaires, volatilité, des prix, etc.) et la complexité du métier d’agriculteur ont entrainé une forme de « crise morale» des agriculteurs en France.
Afin de trouver des solutions pour un partage équilibré de la valeur et permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail, le Gouvernement a présenté récemment le projet de loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable » (EGAlim). Ce projet de loi s’inscrit dans la continuité des États Généraux de l’Alimentation en poursuivant plusieurs objectifs, notamment d’assurer la souveraineté alimentaire de la France en préservant la capacité de production agricole et la juste rémunération des agriculteurs et de permettre aux français d’avoir accès à une alimentation sûre, durable et de qualité pour un coût raisonnable.
A ce titre, je me suis porté cosignataire de plusieurs amendements visant à améliorer la qualité alimentaire et nutritionnelle quant à la nourriture servie au quotidien.
L’ambition du Gouvernement est de développer une production et une transformation biologiques, innovantes et performantes capables de répondre à la demande forte des consommateurs, et aux attentes sociétales en matière d’environnement et de bien-être animal. La consommation des produits bio ne cesse de croître (marché de 8 milliards d’euros en 2017), les consommateurs et les citoyens plébiscitent de plus en plus ce mode de production et les valeurs qu’il véhicule.
Ambition Bio 2022, le nouveau programme gouvernemental, va accompagner ce changement d’échelle des productions biologiques sur la période 2018-2022 en impulsant une stratégie nationale et en donnant de la visibilité aux acteurs économiques et aux consommateurs
Le plan Ambition Bio se fixe deux objectifs d’ici 2022, fixés lors des Etats Généraux de l’Alimentation :
– 15% de surface agricole utile en mode bio (contre 6,5% aujourd’hui)
– 20% de produits bio en restauration collective publique (50% en comptant les produits labellisés ou locaux).