Parce qu’aujourd’hui la question n’est plus de savoir si l’on sera victime d’une cyber attaque mais plutôt à quel moment, j’ai participé, ce 10 mars au matin, au petit-déjeuner organisé par le CyberCercle autour du dispositif national de prévention et d’assistance aux victimes de cybermalveillance : cybermalveillance.gouv.fr. C’est Jérôme Notin, Directeur Général du groupement d’intérêt public qui porte ce dispositif, qui a animé cette réunion.
La sécurité dans l’environnement numérique est une responsabilité qui nous incombe à tous : citoyens, associations, entreprises comme administrations publiques.
Empruntant les mots de Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI, j’ai ajouté « Tous connectés, tous impliqués et tous responsables ».
En tant que législateur, mais aussi en tant que simple usager, mon engagement sur ces questions reste total. Il est en effet de notre devoir à tous de rester vigilants et d’adopter les bonnes pratiques.
1 800 parcours par semaine en 2019
Alors que l’État était en mesure de protéger ses propres infrastructures ou les infrastructures vitales du pays, il est apparu essentiel d’apporter aussi une réponse structurée aux autres composantes de la société devant une cybercriminalité en plein essor.
C’est de cette volonté qu’est né, en mars 2017, le Groupement d’intérêt public ACYMA, qui a piloté, en octobre 2017, l’ouverture de la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr.
Ce dispositif national a pour missions d’aider les entreprises, les particuliers et les collectivités (hors Opérateurs d’Importance Vitale et Opérateurs de Services Essentiels), victimes de cybermalveillance, de les informer sur les menaces numériques et de leur donner les moyens de se défendre.
Les missions de ce dispositif s’articule autour de trois thèmes :
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Assister les victimes d’actes de cybermalveillance
En assurant un service d’assistance en ligne aux victimes de cybermalveillance et
une mise en relation avec des professionnels en sécurité numérique référencés sur l’ensemble du territoire.
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Informer et sensibiliser sur la sécurité numérique
Avec la réalisation de publications et de campagnes de sensibilisation et de prévention contre les cybermenaces, grâce à des contenus aux formats divers (vidéos, fiches, kit de sensibilisation, affiches, stickers, mémos…).
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Observer et anticiper le risque numérique
En faisant remonter et en analysant les données d’utilisation, on peut accroitre la connaissance de la menace numérique et ainsi adapter les actions d’assistance et de sensibilisation du dispositif.
C’est pourquoi, il a souhaité profiter de ce débat pour expliquer la nécessité de déclarer les incidents afin non seulement de poursuivre mais surtout de comprendre et de mettre en place les outils adaptés face à cette délinquance.
Il est donc temps de prendre ce sujet à bras le corps. La cybersécurité est l’affaire de tous, jusque dans nos territoires ! Même si nous ne sommes pas des experts, nous demeurons les acteurs de notre protection. L’ensemble des partenaires doit s’emparer des ces enjeux de citoyenneté.