Saint-Etienne n’oublie pas ses enfants

Lundi 30 mai , je me suis rendu aux différents cérémonies d’hommage aux victimes du bombardement de Saint-Etienne le 26 mai 1944 en présence des écoles de Tardy, Saint-François et Jules Ferry.  Un temps de recueillement en présence, notamment, des enfants des écoles.
d
78 ans après le bombardement meurtrier du 26 mai 1944, Saint-Étienne se souvient de ses martyrs et ses victimes afin de ne pas oublier le sacrifice des Stéphanoises et Stéphanois.

Le 26 mai 1944, les Américains bombardent Saint-Etienne pour ralentir la progressions des troupes Allemandes. Décidé le 25 mars 1944 et destiné à préparer le débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie, ce bombardement devait détruire les infrastructures de chemin de fer, notamment les gares de triage, afin d’empêcher l’armée allemande d’acheminer des troupes et du matériel vers l’ouest de la France. Mais de nombreux quartiers (Châteaucreux, Le Soleil, Saint-François et Tardy) sont ravagés avec plus de 1 000 morts, 2 000 blessés et 20 000 sinistrés.

Des centaines de maisons sont atteintes par ces bombardements. L’école publique Tardy reste le symbole fort de cette épreuve. Se trouvant à proximité immédiate des voies ferrées, l’école est frappée de plein fouet. Huit instituteurs et vingt-quatre enfants, dont certains de l’actuelle école Jules Ferry, vont périr dans les caves de l’établissement, ensevelis sous l’effet des explosions. Plus de deux cent immeubles ont été détruits par les quatre cent tonnes de bombes déversées en 20 minutes.

Il est important de se souvenir de cet événement marquant de la vie stéphanoise pour comprendre notre histoire.
Nous devons avoir la volonté de défendre la paix perpétuelle, la liberté et la dignité humaine en Europe.