Vendredi 28 février, à l’occasion de ma visite au Salon International de l’Agriculture 2020, j’étais invité à participer à un débat télévisé en direct du plateau TV du GNIS (#Villagesemence), par « Mission Ecoter », présidée par Christian Estrosi. Au programme : le numérique et les données au coeur du travail des agriculteurs !
En effet, depuis des siècles, l’agriculture a évolué et a dû s’adapter. Les agriculteurs ont donc dû se former, se spécialiser. Ils ont saisi les évolutions qu’offrent la science et le progrès technologique.
Aujourd’hui, à l’heure du développement des technologies numériques, nos agriculteurs doivent donc se saisir une nouvelle fois des opportunités que constituent l’intelligence artificielle, le partage des données, les drones …
Ils doivent aussi faire face à une méfiance de plus en plus importante de nos concitoyens. Ce salon est donc l’occasion de renouer le contact entre les agriculteurs et le grand public.
Il est une opportunité parfaite pour renouer la confiance. Sur les produits phytosanitaire, sur la consommation de viande, sur la sureté des aliments … autant de sujets où les points de blocages peuvent être résolus par des échanges constructifs.
C’est pourquoi, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pu arpenter les allées de ce salon, mais aussi revenir sur le plateau TV du GNIS sur ces questions de confiance, mais aussi sur les mesures prises par notre majorité depuis trois ans en faveur du monde agricole et bien sur sur les questions liées à l’utilisation des nouvelles technologies en matière agricole.
En effet, Emmanuel Macron l’a rappelé lors de l’ouverture du salon :
nous voulons une agriculture forte et de qualité qui relève en même temps les défis sanitaires et environnementaux du 21ème siècle. Des changements que les agricultrices et agriculteurs ne peuvent pas mener sans vivre dignement de leur travail ni sans être soutenu(e)s par celles et ceux qu’ils nourrissent.
Depuis le début du quinquennat, nous nous sommes engagés aux côtés des agricultrices et agriculteurs. La loi Egalim, adoptée en octobre 2018 par le Parlement a pour objectif d’améliorer leur revenu et favoriser la montée en gamme de leurs productions.
Nous devons aussi poursuivre nos engagements pour accompagner les agriculteurs dans l’apprentissage des nouveaux outils numériques qui doivent leur permettre d’amoindrir la pénibilité, de sauvegarder les récoltes sans pour autant les conduire à des surinvestissements qui pourraient fragiliser l’équilibre financier de certaines exploitations.
Blockchain
Il nous faut donc soutenir la recherche, rendre accessible le progrès technologique mais aussi travailler à l’inclusion technologique et numérique en agriculture.
J’ai également profité de ma présence pour aller à la rencontre des représentants de notre région sur le salon mais aussi des acteurs de la startup française Connecting Food qui présentaient leur technologie à base de blockchain pour assurer la traçabilité et la transparence des aliments, du producteur au consommateur.
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