Il y a 59 ans, une guerre, longtemps niée, entrait dans sa septième année. Des soldats de métiers, des centaines de milliers de jeunes hommes appelés ou rappelés sous les drapeaux et des membres des forces supplétives combattaient pour la France sur le territoire algérien. Près de 2 millions d’hommes ont servi nos armés. 70 000 ont été blessés, 25 000 sont tombés. Ces hommes ont combattu avec courage et dévouement pour nos couleurs. Aujourd’hui, ils reposent dans la mémoire nationale et la France les honore.
Le sens de la journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, c’est d’honorer toutes les souffrances.
« Plus que jamais, le travail mémoriel doit se renforcer, il doit opposer à la radicalité un discours mémoriel apaisé et rassembleur, pluriel et de vérité. » Geneviève Darrieussecq, Ministre déléguée auprès de la ministre des Armées
Conformément à la mission que lui avait confiée le Président de la République, le 24 juillet 2020, Benjamin Stora a remis, ce jour, ses conclusions et recommandations sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie.
Le Président de la République engagera, sur la base de ce travail, plusieurs initiatives concrètes afin d’avancer sur un chemin de reconnaissance de toutes les mémoires et d’apaisement. Le 9 mars dernier,Emmanuel Macron, Président de la République a reconnu la responsabilité de la France dans l’assassinat de l’avocat nationaliste Ali Boumendjel et a décidé de faciliter la déclassification des archives de la guerre d’Algérie. Ensemble, réconcilions les mémoires.
Afin que les jeunes générations aient une juste compréhension de ce conflit, il est nécessaire d’assurer par l’éducation la transmission de la connaissance et de ces mémoires.
Ces moments de recueillement nous poussent à toujours rechercher la paix, une paix durable, commune.