En ce mardi 24 avril, comme chaque année, j’étais présent place d’Arménie aux côtés de Gaël Perdriau, Maire et Président de Saint-Étienne Métropole et du président du Conseil de l’Église Apostolique de Saint-Étienne, Vrej Khosrovian.
Il s’agissait de commémorer le 103e anniversaire du Medz Yeghern ( Le grand mal ), un génocide perpétré par le Comité Union et Progrès ( CUP ) d’avril 1915 à juillet 1916 au cours duquel les deux tiers des arméniens qui vivaient en territoire actuel turc périrent du fait de la déportation, de la famine et d’un massacre de grande ampleur.
En tant que vice-président du groupe d’amitié France-Arménie je m’associe à la blessure profonde de la communauté arménienne car les souvenirs sont nos forces. « Quand la nuit essaie de revenir, il faut allumer les grandes dates, comme on allume des flambeaux » disait Victor Hugo.
Par la Loi n°2001-70 du 29 janvier 2001, la France reconnaît le génocide arménien sans pour autant lui accorder une date commémorative dans le calendrier républicain.

Le 30 janvier 2018, lors du dîner annuel du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France CCAF ), auquel je participais, le Président de la République s’est engagé à combler cette injustice en inscrivant cette date dans notre calendrier républicain.
Le combat pour la justice et la reconnaissance est notre combat. Nous le menons par la mémoire en soutenant l’inscription au calendrier républicain d’une journée pour la commémoration du génocide.
A nous de sensibiliser les générations futures, témoigner de notre histoire pour ne pas commettre les mêmes atrocités.