Visite Jaguar Network : relever les défis pour le stockage de l’information numérique

Lundi 2 mars, j’ai visité le site de l’opérateur national Jaguar Network, situé avenue Rockefeller, à Lyon. Accueilli par Nicolas PITANCE, Directeur régional, et Patrick PRADE, Ingénieur commercial, cette entrevue s’inscrit dans le cadre de mes travaux se rapportant à la cybersécurité. Mon collègue Cyrille ISAAC-SIBILLE, député de la 12ème circonscription du Rhône, était également présent.

Jaguar Network est un hébergeur-cloud souverain de données numériques, telles que des données de santé à caractère personnel, dont il a fait l’objet d’une agréation. Sa fonction est, d’une part, de stocker en toute sécurité ces données, et, d’autre part, de proposer des services supplémentaires aux clients comme le cross connect.

Le site lyonnais a une capacité maximale de 800 baies pour 4 000 m². Inauguré en janvier 2019, seul 25% du site est aujourd’hui occupé. Conscients des enjeux environnementaux, les responsables de la société se sont efforcés de réaliser un projet peu énergivore et éco-responsable.

Je ne peux que soutenir le développement de data centers tels que celui de Lyon. En effet, il permet tout d’abord la décentralisation de l’information numérique, ce qui assure une sécurité supplémentaire aux client. Par ailleurs, ceux-ci bénéficient d’une plus grande proximité géographique mais aussi physique avec l’opérateur.

Comme nous le voyons chaque jour, l’information numérique est omniprésente dans nos vies. Les événements récents nous ont démontré la potentielle puissance de ces informations. Aussi, cette réunion nous a permis, mon collègue et moi, d’appréhender de nouvelles problématiques.

L’un des principaux problèmes soulevés est le manque, voire l’absence, de renseignement des personnes confiant leurs données. En conséquence, ces dernières ont tendance à être cédées à des data centers étrangers qui n’ont pas à respecter les réglementations française et européenne. Le manque de clarté auprès des patients confiant leurs données de santé, données à caractère personnel, a aussi été souligné. L’une des solutions préconisées à ces problèmes est la prévention par des interventions qui pourraient être rendues obligatoires.

Infrastructures naissantes, les data centers se doivent d’être innovants, notamment en matière de sécurité. Le recours à la technologie blockchains pourrait permettre par exemple un progrès dans la manière de stocker de façon sécurisée l’information numérique.

Je tiens à remercier Nicolas PITANCE pour son accueil et Patrick PRADE pour avoir organisé cette rencontre. Je reste mobilisé sur ces questions et ne peux que les encourager pour leurs projets futurs.